Camille de Toledo, Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros publient ensemble un ouvrage stimulant, Les potentiels du temps – Art & politique (Manuella éditions, 2016). L’ambition n’est pas mince : face à “la culpabilité décrétée à l’égard de toute tentative de transformer le monde” (le XXe siècle a laissé des traces), “rouvrir l’avenir à des potentialités nouvelles.” Par quel chemin ? Celui de l’art, pensé non comme une échappatoire, mais comme un moyen d’explorer et d’expérimenter une infinité de transformations possibles.